(Le français suit)
Identify how radicalization occurs in Canada. Study what it shares with the process in other nations and what specific patterns of immigration, demographics, ethnic politics, imported political traditions, and religious attitudes make a difference in this country.
Deny extremists access to other prisoners. Find the right balance between placing them in special facilities, separating them from the general population and other hard-core radicals in regular prisons, and moving them frequently within the system to disrupt their social networks.
Mine convicts for intelligence. Proper surveillance of those inmates who have not renounced radicalism can yield vital information about plots within and outside prison walls.
Investigate how well various disengagement and de-radicalization programs work. The goal is important but we need to know much more than we do about which approaches actually succeed.
Assist convicts in properly reintegrating into society. Most are not serving life sentences and those unable to find a normal place in the community are far more likely to return to hatred and violence.
Exclude radical religious leaders from prison. Muslim inmates, like all prisoners, have a right to access leaders of their faith, but CSC must carefully screen prison imams before granting them access and then monitor what they actually say to prisoners once they are accredited.
Provide educational services. These must include speakers and literature that present moderate ideas including a variety of interpretations of Islam so radicals cannot convincingly portray their own as the one true version.
Screen prison libraries for radical literature. Prisoners should not be reading Mein Kampf , The Anarchist Cookbook or The Protocols of the Elders of Zion nor should they be reading radical Islamist manifestos advocating terrorism.
Combat prison radicalization by fighting radicalization in society. If society generally, and Muslim communities particularly, more clearly and vocally reject terror and its justification those who find themselves in prison will also be less receptive and more aware of other interpretations.
Deal sensitively with legitimate prisoners’ grievances. If inmates’ religious or other rights are violated, radicals will seize on these incidents to start promoting their message of alienation and hate.
Recommandations principales
Identifier les façons dont la radicalisation prend place au Canada. Identifier les points communs avec d’autres pays ainsi que les traits spécifiques reliés à l’immigration, la démographie, la politique ethnique, les traditions politiques importées et les attitudes religieuses qui sont propres à l’expérience canadienne.
Interdire aux extrémistes accès aux autres prisonniers, soit en les plaçant dans des institutions spécialisées, en les séparant de la population générale ainsi que des autres radicaux dans les institutions régulières, ou en les transférant fréquemment afin de perturber leurs réseaux sociaux.
Cueillir des renseignements parmi les détenus. Une surveillance adéquate des radicaux peut fournir des informations cruciales sur les complots à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.
Documenter les résultats des programmes de déradicalisation et de réinsertion sociale. Il est essentiel d’en savoir davantage sur ces programmes afin d’identifier les approches qui ont plus de chances que d’autres d’avoir du succès.
Encourager les détenus à réintégrer la société. La majorité d’entre eux ne sont pas en prison à perpétuité et ceux qui ont de la difficulté à mener une existence normale dans la communauté sont beaucoup plus enclins à retourner à la violence et la haine.
Exclure les leaders religieux radicaux des prisons. Les détenus musulmans ont eux aussi droit à des services religieux qui leur sont propres, mais les services correctionnels se doivent de sélectionner avec soin les imams avant de leur donner accès et de surveiller ce qu’ils disent aux prisonniers une fois accrédités.
Fournir des services d’éducation. Ceux-ci doivent inclure des conférenciers et de la littérature qui présentent des idées modérées, incluant des interprétations musulmanes variées pour empêcher les radicaux de présenter leur version comme étant le seul véritable portrait de l’Islam.
Passer les bibliothèques des prisons au peigne fin afin d’en éliminer les écrits radicaux. Les détenus ne devraient pas lire Mein Kampf , The Anarchist Cookbook ou The Protocols of the Elders of Zion, et ils ne devraient pas lire des écrits radicaux faisant la promotion du terrorisme.
Combattre la radicalisation dans la société. Si la socitété en général, et les communcautés musulmanes en particulier, rejettent le terrorisme de façon claire et forte, ceux qui se trouvent en prison seront moins réceptifs au fanatisme et plus au courant des autres interprétations.
Traiter les plaintes des prisonniers de façon sensée. Si les droits religieux ou autres des détenus sont bafoués, les radicaux s’en serviront pour promouvoir leur message de désaffection et de haine.