By Stephen Tapp
October 30, 2025
Executive Summary | Sommaire (le français suit)
We commonly measure how much governments spend and how many people they employ but we rarely weigh the benefits taxpayers receive in return for their hard-earned dollars. This report introduces a basic framework and lays the groundwork for new indexes that will track the size and performance of governments in Canada over time, focusing on federal and provincial activities.
It finds that:
• In the past decade, government employment has grown faster than in the private sector, with growth that has been remarkably broad-based. Since 2015, public sector employment rose 30 per cent, compared with 18 per cent in the private sector. The federal government is leading the jobs boom, adding more than 110,000 employees in the past decade, representing average annual job growth of 4.1 per cent. Over the past decade, government employment growth has outpaced business-sector job growth in 88 per cent of government subsectors, 8 of 10 provinces, and 78 per cent of federal government organizations.
• Government spending and taxation also increased. Fiscal data backs up these employment trends. Adjusting for inflation and population growth, government spending and revenues both rose by over $3,000 per year, per capita, between 2015 and 2023. All 10 provinces, along with the federal government, reported increases in both revenue and expenses per capita.
• Government workers were less productive, on average, than business-sector employees. Since 2015, labour productivity in the government sector fell by 0.3 per cent annually, while productivity in the business sector rose by 0.5 per cent annually. As a result, the government sector went from having a slight productivity advantage in 2015 to a 4 per cent disadvantage by 2024. Further, government workers earned significantly more than private sector employees, despite working fewer hours. Indeed, government workers earned a 27 per cent premium per hour in 2024 over the private sector.
• Weak government productivity hurts the broader economy as well as workers’ compensation. In fact, if government productivity had matched that of the business sector, Canada’s GDP in 2024 would have been $32 billion (or 1.5 per cent) higher.
These findings have real consequences for fiscal policy, the quality of government services, and Canadians’ long-term living standards. Citizens can’t hold politicians accountable – or push for better outcomes – if they don’t understand what governments do, what it costs, and what they’re getting in return.
Improving government sector productivity is an important part of broader efforts to improve Canada’s struggling economic performance. Closing the productivity gap between the public and private sectors has the potential to yield tens of billions of dollars in annual economic gains, while improving public trust in government performance.
S’il est courant de calculer les dépenses des gouvernements et le nombre de personnes à leur emploi, il est plus rare de soupeser les bénéfices que reçoivent les contribuables en contrepartie de leur argent durement gagné. Le présent rapport présente un cadre de base et jette les fondements de nouveaux indices visant à documenter la taille et le rendement des gouvernements au Canada au fil du temps, notamment en ce qui concerne les activités fédérales et provinciales.
Il révèle les faits que voici :
• Au cours de la dernière décennie, l’emploi gouvernemental a présenté une croissance plus rapide que l’emploi privé et, par ailleurs, remarquablement diversifiée. Depuis 2015, les progressions se sont chiffrées à 30 % pour l’emploi gouvernemental et à 18 % pour l’emploi privé. Le gouvernement fédéral a mené le bal, en ajoutant plus de 110 000 nouveaux fonctionnaires, ce qui représente une croissance annuelle moyenne de 4,1 %. La croissance a été supérieure à celle du privé dans 88 % des sous-secteurs gouvernementaux, 8 des 10 provinces et 78 % des organismes fédéraux.
• Les dépenses publiques et la taxation se sont également alourdies, et les données financières viennent corroborer ces tendances de l’emploi. Après ajustement pour tenir compte de l’inflation et de la croissance démographique, les dépenses et les recettes publiques par habitant ont toutes les deux augmenté de plus de 3 000 dollars par an entre 2015 et 2023. Elles ont augmenté tant dans chacune des dix provinces qu’au palier fédéral.
• Les employés de l’État étaient moins productifs, en moyenne, que ceux du secteur privé. Depuis 2015, la productivité du travail dans le secteur public a diminué annuellement de 0,3 %, tandis que celle du secteur privé s’est accrue de 0,5 %. Sur ce plan, le secteur public est donc passé d’une situation légèrement avantageuse en 2015 à un déficit de 4 % en 2024. En outre, malgré un nombre d’heures de travail inférieur, les rémunérations versées étaient nettement supérieures, les employés de l’État gagnant 27 % de plus par heure que les employés du secteur privé en 2024.
• La faible productivité du secteur public nuit à l’économie dans son ensemble ainsi qu’à la rémunération des travailleurs. En fait, si la productivité du secteur public avait été équivalente à celle du secteur privé, le PIB du Canada en 2024 aurait été supérieur de 32 milliards de dollars (ce qui représente une augmentation de 1,5 %).
Ces résultats ont des effets concrets sur la politique budgétaire, la qualité des services publics et le niveau de vie à long terme des Canadiennes et Canadiens. La population ne peut demander de comptes aux responsables politiques – ou exiger une amélioration des résultats – que dans la mesure où elle comprend ce que font les gouvernements, ce que ces derniers lui coûtent et les bénéfices qu’elle reçoit.
L’amélioration de la productivité du secteur public est un aspect essentiel du vaste plan destiné à redresser les résultats économiques du Canada. Combler l’écart de productivité entre les secteurs public et privé pourrait rapporter des dizaines de milliards de dollars annuellement et renforcer parallèlement la confiance du public à l’égard des gouvernements.





